NOS INFLUENCES

Galerie de portraits de figures du yoga et de la méditation :

 

 

  • Krishnamacharya et Desikachar

  • Le yoga « de Madras » a été transmis par T.K.V. Desikachar qui a été formé par son père le grand maître indien Tirumalai Krishnamāchārya, auprès duquel il a vécu, jusqu’à la mort de ce dernier en 1989. T.K.V. Desikachar, profondément ancré dans cette tradition, l’a confronté avec une grande finesse aux temps qui changent et a souvent incité ses élèves non-Indiens dès les années 80 à trouver eux-mêmes comment la transmettre, à leur tour dans leur propre pays, et leur propre culture. L’enseignement oral qui caractérise cette transmission est, au demeurant, solidement appuyé sur le grand traité de base du yoga classique : le YOGA SUTRA de PATANJALI. Cette forme de Yoga a été également appelée viniyoga jusque récemment. C’est un yoga qui tient compte des besoins des pratiquants, de leurs aspirations et de leur environnement, dans le respect de leurs capacités. Les techniques de travail sont choisies et combinées pour favoriser la santé et l’équilibre. Postures, respirations et méditations sont ainsi proposées dans des séquences, étape par étape, vers une meilleure gestion de l’énergie et des potentiels individuels. L’approfondissement de la relation à nous-même et la plus claire compréhension de nos besoins sont un facteur d’autonomie et de santé aux différents niveaux de l’être.

  • BKS Iyengar

  • BKS Iyengar (1918 – 2014) est né au sein d’une grande famille (13 enfants). Il souffrait de plusieurs maladies telles que la malaria, fièvre typhoïde et tuberculose. A ses 16 ans, en 1934, il est invité par son beau-frère, S. T. Krishnamacharya, dans son école de yoga (palais de Mysore), pour essayer de prendre en mains ses problèmes de santé.« C’est à travers l’alignement du corps que j’ai découvert l’alignement de mon esprit, de moi-même et de mon intelligence. » BKS. Iyengar.La méthode du yoga Iyengar est basée sur la pratique approfondie d’asanas (postures physiques) et le pranayama. Le but étant d’être parfaitement aligné dans la posture, à l’aide de supports et d’outils (briques, sangles, chaises, cordes, couvertures, …). Cette méthode est précise et rigoureuse, elle s’effectue dans la recherche de l’alignement le plus parfait et de la précision. En étant si rigoureuse, cette proposition permet de développer un meilleur équilibre physique et mental et apporte tous les bienfaits connus du yoga.

 

  • Karlfried Graf Durckeim

  • « Le yoga dans l’esprit Durkheim » s’appuie sur les enseignements de Karfield Graf Durkheim (1896-1988), psychothérapeute, philosophe allemand.  Celui-ci a vécu au Japon de 1937 à 1947 où il a été initié à la méditation et autres pratiques (kihin, Kyudo…) à l’Ecole du Zen Rizaï. A son retour en Allemagne, il contribue à répandre le mouvement Zen et fonde un centre de formation et de rencontres de psychologie essentielle à Todtmoos-Rutte en Forêt Noire. Son enseignement invite à retrouver en soi cette unité perdue entre le corps, la psyché et le spirituel. Le Zen comme méthode pour reconstruire l’unité de la personne, retrouver le lien entre intériorité et extériorité. Le corps est mis au service de la transformation intérieure de la personne en chemin. Faire avec le corps que l’on a, le corps que l’on est, le corps instrument de développement spirituel.  La pratique des postures se fait dans la lenteur afin de toucher la profondeur, une place centrale est donnée à l’expérience et au ressenti. Par le contrôle de la respiration, l’homme médite, c’est-à-dire qu’il descend progressivement dans sa profondeur, au cœur de lui-même. Bernard Rerolle et Renata Farah ont suivi les enseignements de K.G.Durkheim au centre de Rutte.  Ils ont formé au sein de l’Ecole Française de Yoga de Paris des enseignants dans cette lignée, entre autres : Catherine Masson et Anne-Marie Heibeisen.

 

  • Nil Hahoutoff

  • 1900-1982 : sportif russe originaire de Géorgie. 1917 : révolution russe : il fuit vers la France ; c’est un danseur, spécialisé aussi dans les arts du cirque. Entre son arrivée en France et 1925 : il rencontre et apprend le yoga avec Hiran Moy Chandra Gosh, Hindou du nord de l’Inde (« lune d’or »). 1967 : Patrick Tomatis commence à travailler avec lui, jusqu’à sa mort. 1972, il est co-fondateur de l’union européenne de yoga et il travaillera aussi à la fondation de l’EFY et de la FNEY. Organisation spécifique d’un cours Début de cours allongé à plat dos. Préparation respiratoire : d’abord bien vider avant de remplir, puis des respirations complètes, pour terminer par insister sur l’inspire. Préparations musculaire et articulaire dynamiques. Enchainement choisi en fonction du thème de la séance (salutation au soleil, salutation aux quatre points cardinaux, grandes salutations debout…). Pratique posturale  – Pranayama – Assise. Caractéristiques du travail Importance de la précision des postures. Pratique régulière des respirations complètes tout au long du cours : abdominale, thoracique et claviculaire. Recherche de la tension juste dans la posture : Sthira Sukham Asanam : aisance et fermeté dans la posture.

 

  • Vimala Thakar

  • http://www.vimalathakar.fr/

 

  • Roger Clerc

  • Le Yoga de l’énergie est un hatha-Yoga, développé par Roger Clerc (1908-1988) dans les années 50-60, en France, et qu’il qualifie de Yoga pour l’occident. Il représente une pédagogie du hatha yoga centrée sur la prise de conscience de Prana «l’énergie vitale » et de Manas « l’activité mentale ». Ce Hatha-Yoga propose une pratique spécifique basée sur le déplacement de la pensée ou du « regard intérieur » dans les mouvements, les postures traditionnelles et l’assise. On travaille aussi sur les trajets d’énergie (méridiens, merveilleux vaisseaux…que l’on retrouve en médecine chinoise). En plus des postures propres au yoga, on y trouve des enchainements spécifiques : – les préliminaires : suite de mouvements codifiés par Roger Clerc et que l’on pratique en principe en début de séance. – les mouvements de Naropa, issu du yoga tibétain, dont le but est de défaire les nœuds énergétiques créés par le stress et les pensées négatives.